Le Trio Grafeneck :
Louise Bessette, piano
Helmut Lipsky, violon
Olivier Maranda, percussions
En 1940, au château de Grafeneck en Allemagne, 10654 personnes handicapées ont été tuées dans la première chambre à gaz de type industriel de l’histoire. Grafeneck marque le premier pas sur le chemin qui amène à l’holocauste.
Soutenu par le Consulat général de la fédération allemande du Canada, ce concert rend hommage aux victimes. Un devoir de mémoire, une façon de les faire revivre, mais aussi un devoir de lucidité en regard d’événements et de débats actuels.
Cet événement est une reprise du concert donné au château de Grafeneck en décembre 2015 et puis en mars 2018 au Conservatoire de musique de Montréal et à la Chapelle historique du Bon-Pasteur.
Le programme musical, créé par les compositeurs Helmut Lipsky et Thomas Fortmann, raconte l’histoire du château dès sa construction durant la période de la Renaissance jusqu’en 1940 pour commémorer les 80 années passées depuis ces crimes incompréhensibles, ainsi que les 75 années depuis la libération des survivants du Holocaust, où les méthodes développées à Grafeneck ont été brutalement appliquées. C'est aussi le 250ième anniversaire de Beethoven, dont la glorieuse "Ode à la joie” de sa 9ième Symphonie a été transformée par Helmut Lipsky en un Requiem pour les victimes de génocides commis à travers le temps partout dans le monde. Le programme se termine avec la composition “Grafeneck 1940” du compositeur suisse Thomas Fortmann, (qui) traite des événements inimaginables qui ont eu lieu au Château Grafeneck il y a 80 ans.
Ce concert a été présenté de nouveau en tournée en Allemagne et en Suisse durant l’automne de 2020, parmi d'autres lieux de nouveau au château de Grafeneck pour souligner le vernissage d'une nouvelle exposition de l'artiste Jochen Meyder, dont les oeuvres récentes sont intimement liées à la musique du Trio Grafeneck. Il (L’artiste Jochen Meyder) a créé 10654 figurines individuelles en terra cotta, chacune représentant une personne tuée, qui sont exposées au Centre de commémoration au château de Grafeneck et qui sont offertes aux membres des familles affectées et adoptées par des visiteurs,qui aimeraient donner une nouvelle demeure à ces victimes.
“... L'expressivité de cette musique pénétrait la peau des auditeurs et s'infiltrait dans toutes les fibres jusqu'au plus profond de l'âme...”
Südwest Presse, concert inaugural, 8 Décembre 2015